De la même manière que le corps est représenté sur les pieds ou les mains, le pavillon auriculaire se fait aussi miroir de notre corps.
Cette approche ancestrale a été développée par le Dr Nogier, dans les années 50 à Lyon. Pour la petite histoire, à cette époque le Dr Nogier observait chez ses patients la présence d’une cicatrice sur la partie supérieure de l’oreille. Cette cicatrice était toujours située au même endroit. Les sujets qui en étaient porteurs lui expliquaient qu’il s’agissait d’une cautérisation (brûlure) pratiquée avec succès par une certaine Mme Barrin dans le traitement de la sciatique. Même si cela lui paraissait assez étrange, le Dr Nogier, conscient du résultat, accepta ce fait sans le critiquer.
Il commença ensuite ses recherches sur le pavillon auriculaire et développa une cartographie de l’oreille. Selon lui, l’oreille, par sa forme de fœtus tête en bas, serait en fait une représentation miroir de notre corps. Tout comme dans la médecine traditionnelle chinoise, de nombreux points de liaison avec notre organisme ont alors été définis (à ce jour, il y en a près de 200).
Pratique reconnue par l’OMS, la triple innervation de l’oreille et ses correspondances embryologiques permettent d’en comprendre l’intérêt et les bienfaits.
Comme en réflexologie plantaire, une stimulation sur différents points du pavillon auriculaire sera effectuée en lien avec la problématique de la personne.
Cette stimulation peut se faire avec différents « instruments ».
J’utilise pour ma part un stylet manuel à bout rond, un détecteur-stimulateur électrique et un stylo infra-rouge.
Cette technique peut venir « renforcer » une séance de réflexologie plantaire mais elle peut à elle seule constituer une séance complète.
Souvent utilisée pour l’arrêt du tabac, elle vous accompagne dans la perte de poids et s’avère très efficace également pour tous les troubles fonctionnels et les douleurs aiguës ou chroniques.